Il y a à peine deux décennies, la formation des assistantes de direction se résumait souvent à un BAC + 2 et le diplôme roi de l’Assistante était encore le « BTS Assistante de Direction » et les BTS connexes, bilingues ou trilingues.
On trouvait également encore beaucoup de titulaires de CAP ou BEP, notamment dans les tranches d’âges un peu plus avancées.
Le BTS plus aussi attendu
Aujourd’hui les choses ont bien changé. Le niveau des postulants aux BTS ayant, à l’instar de ce qu’il se passe dans toutes les autres formations, généralement plutôt décliné, les entreprises sont tentées de rechercher leurs candidats dans d’autres cursus.
En effet, les attentes des entreprises se sont complexifiées, élargies et internationalisées, dans un monde professionnel où tout va toujours plus vite. Aussi sont-elles, peut-être davantage qu’auparavant, attentives au niveau général des candidats et notamment des Assistantes de Direction qu’elles recrutent. Ces dernières doivent absolument posséder une culture générale et économique, une hauteur de vue et une rapidité de compréhension des enjeux, que la formation issue du BTS ne garantit pas toujours.
Le master devient incontournable
Elles se tournent donc souvent vers des formations supérieures de type BAC +3, 4, voire 5 dans des domaines assez ouverts, susceptibles d’assurer ce « vernis » attendu.
Des diplômés de Master 1 ou 2 en Droit, Commerce International ou Ressources Humaines par exemple se côtoient au sein des entreprises où ces universitaires de milieux divers remplacent progressivement les Assistantes titulaires d’un BTS.
Mais est-ce-que le raisonnement « qui peut le plus, peut le moins » est celui qui convient à tous les coups dans la délicate mission du recrutement ? ça n’est pas si simple !
Diplômé, donc performant ?
Même si, comme on l’a constaté, le métier d’Assistante de Direction est devenu plus polyvalent, plus axé sur de la gestion de projets au fil du temps, il ne peut se concevoir sans des tâches, sans doute à moins forte valeur ajoutée, mais pour autant totalement indispensables : travaux de reprographie divers, classement, gestion d’agendas, organisation de réunions et au risque d’en choquer quelques-uns ou quelques-unes, parfois le café !
La problématique va alors consister à évaluer de manière fiable l’acceptation réelle et non simplement auto proclamée de ces « sur diplômés » à effectuer ces tâches moins gratifiantes, de manière pérenne et sans frustration.
Faute de cette bonne mesure, on ouvre la porte à l’absentéisme de démotivation et au turn-over dont on connait le coût pour les entreprises.
Ici comme dans bien d’autres domaines, seule l’intervention d’un expert permet de minimiser les risques…