Le métier d’Assistante de Direction a beaucoup changé ces dernières décennies
Les managers sont de plus en plus autonomes dans la gestion d’entreprise grâce aux différentes technologies, ce qui impose à l’Assistante de Direction de prendre en charge des tâches supplémentaires à valeur ajoutée. Elle doit désormais apporter des solutions, gérer des projets, assurer un investissement plus conséquent dans le suivi des dossiers et être amenée à la prise de décision. Elle n’est plus cantonnée à la gestion administrative.
Les freins de l’évolution professionnelle du métier d’Assistante de Direction
Dans les PME ou TPE, l’évolution la plus fréquente trouve son aboutissement dans le poste d’Office Manager.
Au sein des grands groupes, c’est moins évident compte tenu du caractère plus traditionnel du management de ces organisations. Des parcours de professionnalisation pour la filière Assistante sont mis en place par certains d’entre eux.
Les évolutions constatées sont soit une montée en compétences verticale (Assistante – Assistante de Direction –Attachée de Direction – Secrétaire de direction) ou en spécialisation (Ressources Humaines – Communication – Achats – Comptabilité gestion…). Cette évolution peut se faire également en sortant de la filière à proprement parler pour prendre en charge une mission spécifique : chargée de communication interne et externe, chargée de formation, ou toute autre responsabilité fonctionnelle.
Cette évolution de l’assistanat de direction se heurte à certains freins, notamment ceux liés au management et ceux liés aux assistantes elles-mêmes.
Les freins liés au management
En effet, la bonne volonté de l’assistante peut se heurter à des blocages variés. L’exigence d’un niveau de diplôme peut ralentir la reconnaissance de son évolution, en particulier quand elle se spécialise.
Par ailleurs, lorsqu’un manager a « recruté une bonne assistante », il n’a pas envie de la voir partir. Son évolution est vécue comme un risque et n’est donc pas encouragée.
Les freins liés aux assistantes elles-mêmes
Ce confort lié à un binôme réussi Assistante/Dirigeant, où l’atmosphère relationnelle est agréable et où l’assistante est considérée comme le « bras droit », ne créé pas forcément les conditions d’une situation dans laquelle elles s’affirment pour aller au-devant d’une évolution.
Les entretiens annuels sont des outils efficaces au service de cette évolution. L’assistante doit au besoin en prendre l’initiative. Les échanges doivent être formalisés autour de la mission, de la carrière et de la collaboration avec recul et en dehors du quotidien.
Il est important pour la collaboratrice de démontrer ce qu’elle fait et ce qu’elle pourrait faire de plus que les tâches administratives ou de la gestion d’agenda. Les managers et supérieurs hiérarchiques sont souvent surpris. C’est en formalisant des objectifs quantifiés, qu’elle peut démontrer son évolution.
Quel avenir pour le métier et ses missions principales ?
Compte-tenu des évolutions technologiques et du contexte économique, on assiste à une diminution du nombre d’assistantes sur les fonctions de base classiques comme le suivi administratif ou la gestion du courrier. Pour les autres, la montée en compétences est réelle.
S’il y a moins d’assistantes, elles sont en revanche de plus en plus qualifiées pour répondre aux nouveaux enjeux du métier du secrétariat. En tant que cabinet de recrutement dans l’assistanat haut niveau, nous le constatons tous les jours dans les demandes que nous recevons.
Pour arriver à cette montée en compétences, la formation est un soutien. Combinée avec la motivation, l’envie d’évoluer et la volonté de se prendre en charge, on a là tous les ingrédients pour bâtir une belle carrière !